Différence peau d’orange et cellulite ?

par | 1 septembre 2025

Le langage populaire amalgame souvent les mots cellulite et peau d’orange, alors qu’en réalité les deux ne sont pas synonymes. Cette différence entre peau d’orange et cellulite est pourtant essentielle à comprendre, afin de choisir le meilleur traitement contre la cellulite selon la situation : voici pourquoi.

 

La cellulite, c’est quoi ?

La cellulite se définit habituellement comme une lipodystrophie, considérée comme un trouble esthétique plutôt que comme une maladie.

Toute cellulite associe par définition deux mécanismes :

  • une rétention d’eau : c’est l’œdème ;
  • une surcharge graisseuse : c’est l’hypertrophie adipocytaire.

Les hormones semblent jouer un grand rôle dans l’apparition d’une cellulite, expliquant pourquoi plus de 90% des cas se voient chez les femmes.

C’est la raison pour laquelle la cellulite des cuisses, des fesses ou des hanches sont les plus fréquentes, la répartition naturelle des adipocytes chez la femme se faisant dans la partie basse du corps.

Selon les stades, il est habituel de distinguer 3 types de cellulite, qu’il est possible de traiter sans chirurgie de la silhouette :

  • La cellulite aqueuse, lorsque la rétention d’eau prédomine ;
  • La cellulite graisseuse, quand la surcharge graisseuse l’emporte ;
  • La cellulite fibreuse, quand l’inflammation chronique aboutit à la formation de cloisons fibreuses avec un aspect capitonné.

 

La peau d’orange, c’est quoi ?

La peau d’orange, appelée aussi capiton, exprime de manière imagée l’aspect de la peau qu’on peut rencontrer dans une cellulite, notamment sur les cuisses ou les fesses.

Cet aspect visible à l’œil nu s’explique à l’échelle microscopique par une modification du tissu graisseux. L’inflammation chronique aboutit à la formation de fibres de collagène, très dures et très résistantes, qui s’organisent sous forme de cloisons fibreuses. Les lobules de graisse se trouvent ainsi séparés par ces septa fibreux, sans empêcher pour autant leur croissance expliquant les deux principaux symptômes :

  • Les capitons de la peau d’orange, comme si les lobules graisseux faisaient une hernie en sortant de leurs cloisons fibreuses, en dépression par rapport à la peau ;
  • La douleur parfois rencontrée dans ces formes de cellulite fibreuse, liée à la compression des lobules graisseux.

 

Peau d’orange et cellulite, quel lien ?

Il existe donc une différence entre cellulite et peau d’orange.

Dès qu’il y a peau d’orange ou capitons, il y a cellulite : c’est une cellulite fibreuse, souvent ancienne.

Mais quand il y a cellulite, il n’y a pas forcément la peau d’orange : on ne trouve de capitons ni dans la cellulite aqueuse, ni dans la cellulite graisseuse.

Au-delà de l’aspect sémantique, cette distinction reste importante d’un point de vue médical, car traiter efficacement une cellulite fibreuse suppose de détruire les cloisons des septa. Or la particularité des fibres de collagène est leur extrême résistance, expliquant que de nombreuses techniques de médecine comme le thermage (chauffage du derme par radiofréquence ou HIFU) ne fonctionnent pas.

C’est ce qui explique le succès de Celllfina pour supprimer la peau d’orange, ce traitement peu invasif de médecine esthétique ayant même reçu un grand prix d’innovation. Grâce à un dispositif médical extrêmement précis, qu’on peut assimiler à des mini lames de bistouri, le Dr Loreto va ainsi sectionner les septa fibreux, sans douleur et sans anesthésie générale.

Si un premier résultat se voit dès la fin du traitement Cellfina, il faut toutefois attendre le remodelage tissulaire pour apprécier un résultat plus net, dès 3 à 6 semaines.

Une seule séance donne un résultat durant environ 3 ans selon les patientes, avec une disparition de la peau d’orange des fesses ou des cuisses.

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