Gynécomastie à Paris
L’homme peut présenter une glande mammaire au niveau de la poitrine, unilatérale ou bilatérale, avec un aspect esthétique disgracieux. Parfois le volume de la poitrine est augmenté pas seulement par la présence de la glande mammaire (gynécomastie vraie) mais aussi par une couche de graisse plus ou moins importante (gynécomastie fausse).
Les indications de la gynécomastie
La cause de cette augmentation de la poitrine chez l’homme est souvent idiopathique (sans cause) et se manifeste pendant l’adolescence.
Dans certains cas la présence d’une gynécomastie peut être liée à des problèmes hormonaux, ou à un cancer hormonal (testiculaire ou hypophysaire).
Dans tous les cas, le but de la chirurgie est de réduire le volume de la poitrine et dans les cas les plus importants, de réduire l’excédent de peau.
- La liposuccion est suffisante dans la majorité de cas. Souvent, le patient a un excès de graisse lié à la croissance. Si la glande mammaire a des dimensions importantes, il faut faire une cicatrice pour l’ablation de la glande.
- Parfois, l’excès cutané est important, et donc, le chirurgien doit faire une cicatrice plus ou moins importante pour redraper la peau.
Quand faire l’intervention ?
L’intervention n’est pas douloureuse.
Souvent les patients demandent de traiter plusieurs zones en même temps, la liposuccion est donc étendue. Dans ces cas, le patient peut avoir une sensation de fatigue pendant 1 semaine.
Il portera en plus une gaine pendant 1 mois. Durant une période de forte chaleur, cela peut être gênant.
Il est préférable de choisir une période calme et d’avoir une semaine sans travail, ainsi qu’un mois sans voyage.
La consultation de la gynécomastie
Il est primordial d’établir la cause de la gynécomastie. Le chirurgien demande par conséquent un bilan sanguin, afin d’évaluer les niveaux hormonaux, ainsi qu’une échographie, pour évaluer la présence de glande mammaire ainsi que la quantité de graisse existante.
Si la taille de la glande est petite et que le volume de la poitrine est davantage lié à la présence de graisse, une liposuccion sera suffisante pour traiter la fausse gynécomastie. Si au contraire la quantité de glande mammaire est importante, il sera nécessaire d’effectuer une incision autour de l’aréole afin d’enlever la glande.
La consultation avec l’anesthésiste est obligatoire. La suspension de l’aspirine au moins dix jours avant est conseillée.
Afin d’obtenir un bon résultat et de satisfaire le patient, il est indispensable que le chirurgien et le patient soient d’accord sur les limites de l’intervention, sur les possibles résultats et sur le changement induit.
Si le patient et le chirurgien sont en syntonie, la satisfaction du patient sera assurée.
Gynécomastie : déroulement de la liposuccion
Dans la majorité de cas, une liposuccion est suffisante afin d’éliminer pour toujours le volume de la poitrine. Si la composante glandulaire est importante, le chirurgien doit retirer l’excès grâce à une incision le long de l’aréole.
Si le patient a une poitrine importante avec un excès cutané (patient avec grosse perte de poids), le chirurgien effectuera des cicatrices verticales ou en T selon le besoin.
L’intervention n’est pas douloureuse et peut durer entre 1h30 et 2h.
Gynécomastie : suites opératoires
L’intervention peut être réalisée en ambulatoire, parfois une ou deux nuits d’hospitalisation peuvent être nécessaires.
La thérapie antalgique sera suffisante pour contrôler la douleur.
Pour la plupart des interventions, la cicatrice est négligeable parce que la liposuccion est suffisante. Si le chirurgien doit effectuer un redrapage de la peau, les cicatrices seront plus visibles.
La liposuccion est associée dans tous les cas, le patient présentera donc pendant une semaine ou dix jours des œdèmes et des ecchymoses. Il est conseillé de porter un gilet adhérent pendant 1 mois.
Si le chirurgien a effectué une simple liposuccion, la reprise des activités sera rapide. Au contraire si le chirurgien a dû effectuer des cicatrices pour l’ablation glandulaire et le redrapage de la peau, il est conseillé de ne pas mettre en tension la poitrine, d’éviter le sport pendant deux mois et de tenir sous contrôle la cicatrisation.
Les risques du traitement de gynécomastie
En ce qui concerne le geste chirurgical, en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement.
En pratique, la grande majorité des cures de gynécomasties réalisées dans les règles se passe sans aucun problème. Les suites opératoires sont simples et les patients sont pleinement satisfaits de leur résultat. Pourtant, parfois, des complications peuvent malgré tout survenir :
- Saignement postopératoire et hématome : un saignement peut survenir dans les heures qui suivent l’intervention. S’il est important, il se traduira par un gonflement et une tension douloureuse (hématome) et nécessitera un geste d’évacuation.
- Phlébite et embolie pulmonaire : la reprise d’une marche très précoce permet de minimiser ce risque.
- Epanchement séreux : une accumulation de liquide lymphatique au niveau de la zone de mastectomie est parfois observée. On parle aussi de lymphocèle ou de sérome. Il peut nécessiter une ou plusieurs ponctions afin de l’évacuer.
- Infection postopératoire : elle peut se déclarer dans les jours qui suivent l’opération et se traduit par une fièvre, parfois supérieure à 39°C. La zone opérée est alors gonflée et rouge, douloureuse. Un traitement antibiotique peut suffire, mais souvent un geste chirurgical de drainage est nécessaire.
- Nécrose cutanée : la peau a besoin d’une bonne alimentation vasculaire (apport en oxygène) pour vivre. Si la vascularisation est insuffisante ou de mauvaise qualité (traction importante, hématome, infection, tabagisme…), peut survenir une nécrose cutanée. Elle sera traitée par des soins et des pansements adaptés. La cicatrisation sera obtenue mais avec un certain retard.
- Pneumothorax : très rare, il bénéficiera d’un traitement spécifique.
- Cicatrices anormales : le chirurgien fait de son mieux pour faire de belles sutures ; cependant, la cicatrisation est un phénomène aléatoire et il arrive parfois que les cicatrices ne soient pas aussi discrètes que voulues. Chez une même personne, selon les régions du corps, la cicatrisation peut être différente. Ainsi, l’évolution des cicatrices peut être défavorable avec la survenue de cicatrices hypertrophiques, voire chéloïdes, d’apparition et dévolution imprévisibles, qui peuvent compromettre l’aspect esthétique du résultat et requièrent des traitements locaux spécifiques souvent longs.
- Troubles de la sensibilité cutanée : une altération de la sensibilité cutanée est fréquente les premiers mois puis s’estompe avant un retour à la normale. Rarement, peuvent apparaître de mauvaises informations sensitives avec exagération de la sensibilité ; ces cas particuliers nécessitent un traitement spécifique. Comme nous l’avons vu précédemment, lorsque le chirurgien est amené à greffer la plaque aréolo-mamelonnaire, celle-ci peut rester définitivement insensible.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même apparemment simple, comporte toujours une petite part d’aléas.
Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications ou les traiter efficacement le cas échéant.
Informations complémentaires sur la gynécomastie
Prise en charge éventuelle par l’assurance maladie
En présence d’une gynécomastie vraie avec un déséquilibre hormonal, une prise en charge par l’assurance maladie sera possible.
Arrêt de travail éventuel
1 à 2 semaines sont possibles selon l’activité demandée.
Autres questions fréquentes
Les fils des sutures tombent seuls.
La visibilité des cicatrices s’améliorera avec le temps (jusqu’à deux ans).
Docteur Federico Loreto
Le Docteur Loreto est spécialiste de la chirurgie du sein, et particulièrement de la gynécomastie.
Il vous accueille au sein de son cabinet dans le 16ème arrondissement de Paris pour établir avec vous un protocole de soins qui correspondra à votre morphologie et vos souhaits.
Vous souhaitez obtenir un avis ou des renseignements complémentaires, n’hésitez pas à le contacter par mail.
Une question ? Le Docteur vous répond sur ce forum ouvert à tous.
Ici, vous pouvez poser votre question directement au Docteur Loreto, il vous répondra dans les meilleurs délais.
Bonjour docteur
Je suis un homme atteint de gynécomastie ayant déjà subi il y a bientôt 9 ans une réduction de mes glandes mammaires afin de corriger une gynécomastie.
Cependant la précédente chirurgienne a volontairement laissé de la glande (au motif que tout retirer pourrait causer une dépression), ce qui m’avait déjà contrarié à l’époque en voyant le résultat (tétons toujours « gonflés » même si plus petits).
De plus la gynécomastie s’est lentement redéveloppée au fil des années (j’ai eu des périodes d’important surpoids/obésité), et me cause aujourd’hui une gêne psychologique.
Je cherche un chirurgien capable d’enlever 100% de la glande mammaire afin d’éliminer toute possibilité de récidive.
Bien cordialement.
Bonjour,
merci pour votre message.
Je comprends le problème : il est important de ne pas avoir des variations de poids sinon le résultat change dans le temps, glande mammaire ou pas. Donc vous pouvez faire à nouveau l’intervention de gynécomastie mais si vous allez encore changer le poids de 5-6 kg la graisse pourrait se déposer sur la poitrine.
Bon réflexion
Cordialement
Dr Loreto