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BBL raté : que faire ?

BBL rate que faire de frederico loreto chirurgien plasticien esthetique paris 16

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Le Brazilian Butt Lift (BBL) est sur le principe une technique séduisante, car elle permet d’obtenir un galbe agréable du fessier sans pose d’implant. Mais, pourtant, ses résultats peuvent parfois décevoir. Et, cela n’implique pas toujours une erreur technique : asymétries, perte de volume ou nodules peuvent résulter de nombreux facteurs, dont le non-respect des consignes post-opératoires. Il est aussi essentiel que les attentes du patient soient réalistes, vérifiées en amont du traitement, et en adéquation avec ce que permet réellement la chirurgie.

 

Causes potentielles d’un BBL raté

Le Brazilian Butt Lift (BBL) repose sur une idée extrêmement séduisante : sculpter la silhouette en aspirant la graisse excédentaire d’une zone (ventre, hanches, cuisses…) pour la réinjecter dans les fesses et créer ainsi un galbe naturel, sans prothèse.

Cependant, cette intervention n’échappe pas aux aléas propres à toute chirurgie esthétique. Ainsi, dans de rares cas, des défauts peuvent être observés après BBL (asymétrie visible, perte de volume excessive de la graisse réinjectée, irrégularités de surface…), voire des complications locales comme une nécrose graisseuse, une infection ou une fibrose douloureuse.

Ces problèmes peuvent survenir malgré un geste techniquement correct, mais ils sont parfois liés à une mauvaise indication ou à un non-respect des consignes post-opératoires. Ainsi, le taux de prise en greffe des cellules adipeuses est influencé par la qualité du prélèvement, par la zone d’injection (qui doit rester strictement sous-cutanée) et par les habitudes de vie du patient dans les semaines qui suivent l’intervention. Fumer, s’asseoir trop tôt ou exercer une pression prolongée sur la zone greffée peut compromettre la qualité du résultat final.

 

Les solutions chirurgicales en cas d’échec

Sans parler d’urgences qui nécessiteraient une intervention immédiate, avant toute tentative de correction, il est impératif de laisser passer un délai de 6 à 12 mois après l’intervention initiale. En effet, durant cette période, le corps continue à remodeler les tissus et à stabiliser le résultat. Ainsi, toute retouche trop précoce risquerait d’aggraver les déséquilibres ou d’aboutir à un nouvel échec.

Une fois ce délai respecté, un chirurgien expérimenté peut alors réévaluer la situation et proposer une solution adaptée. Il n’est pas toujours facile d’aborder ce type de problème avec le praticien initial, notamment parce que la relation de confiance est souvent altérée. Dans ce cas, demander un second avis permet d’avoir une évaluation objective, dénuée d’enjeux personnels. Il ne s’agit pas de pointer du doigt un responsable, mais de poser un diagnostic précis et d’explorer les solutions concrètes.

Elles sont de nature variable. Lorsque le volume est insuffisant ou que le résultat est asymétrique, une nouvelle séance de lipofilling peut être envisagée, à condition de disposer d’une réserve graisseuse suffisante. Dans d’autres cas, si le problème est localisé, une simple retouche par lipoaspiration peut suffire à rééquilibrer la silhouette. En cas de nodules fibreux, d’irrégularités marquées ou de douleurs chroniques, un traitement plus spécifique (comme une liposculpture de correction, un traitement médical des indurations ou une chirurgie plus invasive) peut parfois être nécessaire. Enfin, un lifting fessier peut être proposé si la peau s’est relâchée de manière importante.

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